A l’aube d’une nouvelle compréhension du monde

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Nous vivons dans le monde des apparences, et ce que nous avons de plus apparent est notre corps.

Le corps est roi, le look est loi. Nous avons atteint un degré d’identification au corps qu’il semble difficile de dépasser. Mais parvenus à ce point, il faut se rendre à l’évidence : nous n’avons trouvé ni bonheur, ni même satisfaction durable.

Pourtant, une réflexion simple nous permettrait de ne pas tomber dans le panneau.

La simple proposition « mon corps », comme « ma voiture » ou « ma maison », fait la distinction entre le possédant et l’objet possédé.

Et si je ne suis pas ce corps, que suis-je ?

C’est dans la réponse à cette question que se trouve la solution à tous nos maux, toutes nos difficultés.

En particulier, une pratique thérapeutique, quelle qu’elle soit, sera vouée à l’échec tant qu’elle n’aura pas sa base fermement établie dans une compréhension profonde de la nature de la vie et de la constitution occulte de l’être humain.

Les enseignements ésotériques de la Sagesse éternelle énoncent que le facteur principal de maladie est le mauvais usage de l’énergie de l’âme.

A quand la démonstration scientifique de la réalité de l’âme ? Et si nous en étions tout près…

La permanence de la conscience après la mort du corps physique, aujourd’hui cliniquement démontrée, nous donne un premier élément de réponse clair : nous sommes autre chose qu’un simple corps physique.

Les progrès fulgurants de la physique quantique nous obligent à repenser notre perception de nous-mêmes, de la planète sur laquelle nous vivons et de l’univers dans lequel cette planète évolue. En accédant à l’infiniment petit, la science a trouvé dans l’espace intra-atomique un champ universel non-localisé qui ouvre des perspectives proprement faramineuses.

Le Théorème de Bell, considéré par certains comme la plus grande découverte scientifique de tous les temps, apporte la preuve que la réalité ne peut être que non-locale, qu’il existe un niveau de conscience universel, et que la vie est une.

Nous vivons dans un univers holistique, dans lequel le tout agit sur la partie et vice-versa, la moindre pensée émise en tout point du système ayant une répercussion simultanée sur tout le système.

A la lueur de ces avancées scientifiques, on peut commencer à entrevoir une explication à la « conscience » des plantes, observée depuis quelque 40 ans déjà par l’américain Cleve Backster, ainsi qu’à la guérison spirituelle, que ce soit par l’usage de la prière, par la visualisation créatrice ou la pensée positive…

Et si Coué était un génie précurseur? La question ne se pose pas pour ceux qui pratiquent sa méthode : ils font au quotidien la preuve de sa merveilleuse efficacité.

Pour accéder à un premier stade de cette nouvelle perception de l’impalpable, tout le monde peut faire une expérience simple : poser tour à tour sur un sujet allongé au sol et en aveugle, un papier sur lequel est écrit le mot « amour », puis un autre avec le mot « haine », et mesurer la réponse kinésiologique dans chaque cas. C’est bluffant.

Dans cet univers où les distances n’existent plus, la télépathie devient une possibilité scientifique, de même que la téléportation instantanée, la capacité de se déplacer à la vitesse de la pensée.

Si les miracles d’hier sont la réalité d’aujourd’hui, les miracles d’aujourd’hui seront la réalité de demain…

Attendons-nous à l’émergence prochaine d’un nouveau paradigme sur notre compréhension de la vie qui entraînera l’humanité vers une civilisation où elle connaîtra des accomplissements sans précédent.

On n’a jamais été aussi près de la réalisation de la phrase prophétique de Malraux (Le Point, 10 novembre 1975) :

« Je n’exclus pas la possibilité d’un événement spirituel à l’échelle planétaire ».

Il appartient à chacun, aujourd’hui, de s’ouvrir en toute sérénité à cet événement.

Article paru dans la revue Soleil Levant – janvier 2011

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