Comment je me soigne ? Je vous dis tout…

Préambule

J’ai écrit cet article après le tournage d’une vidéo récente. Mais l’écriture de l’article m’a conduit plus loin, et je suis parvenu ici à une conclusion différente de celle de la vidéo. Différente mais non contradictoire (Heureusement !). Simplement complémentaire.

En fait, j’ai de moins en moins envie de parler des moyens de santé physiques, sur lesquels je considère avoir suffisamment passé de temps, écrit et commenté, et de plus en plus envie de parler des facteurs non physiques de la santé. Car tout ce qui est manifeste est l’expression de l’invisible.
Ce sujet occupera à l’avenir une part croissante de mon activité de messager de la santé.

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Je rencontre souvent des gens qui me disent avec fierté, sûrs de leur effet : « moi, je ne me soigne qu’avec des huiles essentielles ». Ou d’autres : « oh moi, à la maison, je n’ai que de l’homéopathie » et autres exemples du même genre.

Bien évidemment, ils guettent ma réaction, espérant déceler dans mon regard l’expression de mon approbation bienveillante.

… Approbation que je serais bien en peine de leur donner.

Dans la plupart des cas, je me contente de hocher du chef, conscient que cette réaction a minima satisfera à peu de frais mon interlocuteur.

Je sais que je ne lui rends pas service, car je le conforte ainsi dans son illusion et ses certitudes. Mais je ne peux passer ma vie à donner des cours de santé individuels à tous les gens qui s’adressent à moi. Heureusement, il y a ce blog, qui me permet de toucher des milliers de lecteurs en ne m’exprimant qu’une seule fois !

Trêve de préliminaire, je vais donc vous dire sans plus attendre ce que je pourrais/devrais expliquer à tous ceux qui me confient leur façon de se soigner, à commencer par la façon dont moi, je me soigne. C’est simple : je me soigne avec… rien du tout !

Vous avez bien lu. Il n’y a pas chez moi d’armoire à pharmacie ; il n’y a pas non plus d’armoire avec des remèdes naturels. Je dois avoir une ou deux fioles d’huiles essentielles que je n’utilise jamais et qui datent de Mathusalem.

Si je n’ai aucun remède chez moi, la raison en est on ne peut plus simple : je n’en ai pas besoin !

Prévenir ou guérir

N’est-il pas surprenant que tant de gens assimilent prévention et prévoyance ? Ils ne partent pas en voyage sans avoir l’incontournable trousse de secours (dont le contenu est aussi inutile que nocif), révélant ainsi que le pire occupe une bonne part de leurs pensées.

Et malheureusement, c’est dans la pensée que germent les problèmes de tous ordres, maladies, conflits, dépression, accidents… Nos pensées créent notre réalité. Pour le meilleur ou pour le pire.

Etant en bonne santé, je n’ai aucune raison de me soigner, que ce soit avec des huiles essentielles, de l’homéopathie, ou quoi que ce soit d’autre.

Une trousse de secours peut être considérée comme de la prévoyance, même si elle est dérisoire au regard des divers accidents pouvant survenir lors d’un voyage ou d’un déplacement. Mais elle n’en demeure pas moins un moyen de réparer.
La prévention, c’est ne pas avoir besoin de réparer : c’est juste vivre selon les lois de la vie, lesquelles s’appliquent à l’hygiène corporelle (dont l’alimentation), émotionnelle, mentale, et spirituelle.

Je dis souvent que je ne suis pas consommateur de santé.
La santé est devenue objet de consommation, avec le soutien de notre merveilleux système de santé publique qui rembourse abondamment médicaments, vaccins, analyses et autres dépistages.
Merci la Sécu !

Je suis par nature un consommateur récalcitrant, et je ne consomme pas non plus de médecine, qu’elle soit douce ou dure, alternative ou conventionnelle, homéopathique ou allopathique.

Je l’ai maintes fois écrit, mais une fois de plus ne sera pas de trop : si les soins de santé sont une responsabilité de l’Etat, la santé, elle, est une responsabilité individuelle.
Il ne peut en être autrement.

Il incombe à chacun de vivre en respectant les lois de la vie afin, plaise à Dieu, de maintenir nos véhicules dans le meilleur état.

La santé, ça s’apprend !

Le problème est que les lois de la vie ne figurent dans les manuels scolaires, ni dans les programmes d’aucune université.
L’éducation de santé, responsabilité de l’Etat, est inexistante, le système de santé actuel n’étant pas formaté pour permettre l’accomplissement d’une quelconque mission éducative.

La médecine pasteurienne a fait ses ravages : on ne cherche pas aujourd’hui à vivre sainement ; on vit comme la publicité le prescrit, et lorsqu’on ‘tombe’ malade – rien de bien surprenant –, nos médecins et thérapeutes s’évertuent à chercher le meilleur remède, les uns dans l’arsenal chimique de l’industrie pharmaceutique, les autres dans l’arsenal des médecines ‘douces’ et autres remèdes ‘naturels’.

Ne nous leurrons pas : dans les deux cas, il s’agit d’allopathie et l’objectif est de guérir, de réparer.
Et à ce jeu, les laboratoires pharmaceutiques règnent en maîtres et ne verraient pas d’un bon œil la mise en place de programmes d’éducation à la santé. Le marché juteux des remèdes naturels est d’ailleurs récupéré par d’autres labos au modèle économique identique basé sur le profit nécessaire et prioritaire de propriétaires-investisseurs.

Tous n’ont qu’un objectif : que l’on soit malade, pour pouvoir vendre leurs médicaments !

Imaginez une seconde si tout le monde vivait comme moi ! Ça signifierait purement et simplement la disparition des labos.

N’est-il pas préférable de rester en bonne santé plutôt que d’essayer de guérir et de retrouver l’équilibre une fois qu’on l’a perdu ?
La maladie n’est jamais inéluctable, même si elle trouve souvent ses racines dans la complexité et la lourdeur de notre bagage karmique. Et une vie vécue dans la pensée juste, l’intention juste et l’action juste placera le plus souvent un individu sur la voie royale de la santé afin de mieux servir et mieux accomplir le dessein divin de son incarnation.

Mais on le voit, ce n’est pas si simple. D’abord, on l’a vu, parce que l’éducation fait défaut. Mais aussi – surtout – parce que la nature humaine est ainsi faite que nous apprenons davantage de nos souffrances que de nos convictions.

Une maladie universelle : la résistance au changement

Même lorsque l’on sait ce que l’on devrait faire, la résistance au changement est souvent plus forte que le désir de vivre sainement.
A l’occasion de mes conférences, je vois bien que la plupart des gens pensent que mes suggestions sont bonnes. Mais lors des échanges qui suivent, je constate souvent avec un certain dépit qu’il leur faudra encore du temps pour les mettre en pratique.
Je me demande même parfois s’ils ont dormi pendant la conférence ! Car beaucoup viennent encore me demander si je connais un « bon » remède pour tel ou tel problème de santé… alors que je viens de passer une heure – souvent deux – à leur expliquer que ça ne marche pas comme ça.

C’en est désarmant, mais je sais que le conditionnement est profond et qu’il faudra plusieurs générations pour que nous nous en libérions en nous réappropriant les lois de la vie salvatrices.

Alors, le plus souvent, c’est dans la souffrance que nous nous décidons à changer les causes pour obtenir d’autres effets.

« La folie, c’est de faire toujours les mêmes choses et de s’attendre à des résultats différents »
Albert Einstein

Faire ou ne rien faire, et s’abandonner à la Vie

Il y a en chacun de nous une Force de vie et de guérison qui ne demande qu’à agir. Elle se trouve en tout être vivant de l’infiniment petit à l’infiniment grand, et dans tous les règnes, animal, végétal, et même le minéral, car tout est vivant ; tout n’est que Vie.

Cette Force de vie est là, disponible en permanence. Mais nous l’empêchons d’opérer parce que notre conditionnement nous impose de faire quelque chose alors que l’idéal, c’est de ne RIEN faire.

Faire quelque chose est un réflexe général aujourd’hui. Au moindre bobo, au moindre problème. Si vous dites à quelqu’un « aujourd’hui je ne me sens pas bien », on entend immédiatement la réaction : « tu as fait quelque chose ? ». Sous-entendu, est-ce que tu as pris un médicament, est-ce que tu es allé consulter, est-ce que tu as fait des examens, des analyses…

Voilà le mot magique, consulter… C’est simple, facile, et c’est gratuit !

En plus, consulter présente un gros avantage : ça évite de réfléchir !

C’est formidable, on va voir quelqu’un qui est sensé détenir la solution à tous nos problèmes.
Il y a comme ça des gens qui ont étudié et qui ont tout compris ; ils ont toutes les solutions, toutes les clés, ils connaissent tous les remèdes.
Et par conséquent, ils vont nous guérir et nous libérer de la souffrance. Amen.

Quelle illusion !

Aucun médecin, aucun thérapeute ne va jamais vous guérir. Dans le meilleur des cas, ils vont faire disparaitre des symptômes désagréables. Pas plus.
Seule la Force de vie peut guérir. Un bon thérapeute doit donc être un accompagnant, un éducateur qui va vous aider dans votre démarche de découverte, de compréhension et de mise en application des lois de la vie.

Les lois de la vie

Les lois de la vie sont simples à comprendre, mais on vient de le voir, elles sont parfois difficiles à mettre en pratique. Pourtant… Chaque pas que l’on fait vers la vie est gratifiant parce qu’il est suivi de résultats réels, parfois spectaculaires. Chaque pas nous encourage donc à en faire un autre.

Une des lois de la vie est la loi d’alternance d’activité et de repos. Les jours et les nuits se succèdent, les saisons aussi. Eté/activité ; automne/transition vers le repos ; hiver/repos ; printemps/réveil…
De la même façon, nos yeux clignent régulièrement pour procurer aux globes oculaires des micro-repos qui sont indispensables à leur bon fonctionnement.

Je me réfère à cette loi d’alternance activité/repos pour vous parler (encore !) du premier moyen naturel de santé : le jeûne. C’est vraiment le premier moyen que nous a donné la vie pour guérir de nos maux physiques et nous maintenir en bonne santé.

Depuis des temps immémoriaux, l’être humain a été soumis à des périodes où il était forcé de ne pas manger. Il y avait des disettes, des famines, des guerres, des aléas climatiques qui faisaient que certaines récoltes n’étaient pas disponibles… L’être humain a donc naturellement cette capacité innée de rester des jours et des jours sans manger.

Jeûner, c’est naturel !

Aujourd’hui dans nos pays dits développés, il n’y a plus de famines, ni de disettes. Les magasins regorgent de victuailles, et nous avons depuis longtemps perdu l’habitude de mettre notre système digestif, et tout notre organisme, au repos.

Pourtant, cette capacité à jeûner, qui nous permettait de survivre dans le passé, est aussi l’outil qui nous permet de nous régénérer en profondeur, d’éliminer des tas de poisons, de toxines et de guérir.

Attention, je ne dis pas que le jeûne est une méthode de santé. Non, le jeûne c’est l’absence totale de méthode, c’est l’art suprême de ne rien faire !

Apprendre à rester sans manger – ça peut être 36 h chaque semaine, quelques jours au changement de saison, ou annuellement lors d’un jeûne prolongé – figure certainement sur la liste de ce qu’un être humain pourra faire de mieux dans une vie donnée.

Ne RIEN faire, c’est ne plus manger, dormir autant que notre corps en exprimera le besoin, pratiquer le silence, méditer…
La plupart des gens ne dorment pas suffisamment et accumulent des déficits de sommeil. Or, cette ignorance répétée des besoins de notre corps ne peut rester impunie. Soyez sûr que le corps n’oublie rien. Tôt ou tard, il passera facture.

Je ne vais pas rentrer dans les détails de combien de temps on devrait dormir. Nous sommes tous différents. Simplement, on devrait tous dormir aussi longtemps que nécessaire.

Mais si je suis malade, qu’est-ce que je fais ?

J’ai rassemblé dans un document l’ensemble des moyens naturels de santé qui non seulement permettent dans une majorité de cas de recouvrer la santé, mais qui surtout, devraient être intégrés à notre quotidien afin d’éviter la maladie.

Les moyens naturels de santé, ce sont toutes ces pratiques fondamentales, ces habitudes de vie, qui permettent à la Force de guérison d’opérer en vous.

Cessez donc de rechercher le produit qu’il faut prendre, acheter, ou même fabriquer, pour résoudre tel ou tel problème.

Il n’y a pas de produit miracle. Si vous respectez les lois de la vie, vous n’aurez besoin de rien ! Moi qui ai été un enfant malade, non seulement je ne suis plus jamais malade depuis des dizaines d’années, mais je ne suis jamais mal fichu, j’ai toujours une énergie formidable et je ne prends rien, ni médicaments, ni remèdes naturels.

Vous trouverez dans le document mentionné ci-dessus tous les éléments pour faire de votre vie un chef d’œuvre, mais je vais déjà vous donner ici ce que je considère comme la loi fondamentale de la santé :

mettre en adéquation nos choix de vie et les aspirations de notre âme.

Mon vœu est que cette phrase trouve un écho en vous et vous encourage à approfondir les thèmes qu’elle évoque : l’âme, la loi de Renaissance, l’évolution,… sans la compréhension desquels toute tentative de vie heureuse et saine serait vaine.

Je vous souhaite un bon voyage sur le chemin de la santé et de la Joie.

3 commentaires

  1. Paul   •  

    Mouais….. Donc c’est dans la tête que naissent les accidents. Donc demain, il m’arrive un accident domestique ou une agression a mon domicile c’est parce que je l’ai voulu et si je veux soigner mon hemorragie ou ma brûlure au 3ème degrés je me soigne avec rien ? Être prévoyant ne sert donc a rien. Autant certains articles sont intéressants autant certains me laissent.. Dubitatif.

  2. Danielle   •  

    Vite Bernard, jetez vos vieux flacons d’huiles essentielles périmées 😉 !

    Danielle

  3. Mariette   •  

    Lorsque l’on est pas malade, logique que l’on n’a pas besoin de se soigner. Je suis de cette catégorie de personne qui ne sont jamais malade – un rhume n’est pas une « maladie » mais un inconvénient passager qui, d’ailleurs, ne se soigne pas médicalement parlant mais « se soulage » – Je suis persuadée que cela provient de mon propre schéma mental et a une origine tout à fait prosaïque, ma mère – infirmière – m’interdisait d’être malade (ce n’était jamais le moment, elle n’avait pas le temps … et sa pharmacie contre les bobos était toujours vide – et vide veut dire pas même un pansement dans un coin) – Ce qui, pour le coup, casse un peu le côté « mystique » de la chose.
    Je veux bien comprendre que l’on mange trop (trop gras, trop riche, etc). Par contre, de là – à prévoir jeûne et des lavements, non merci.

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