Se libérer du joug de la médecine… et des thérapeutes.

Cet article a été publié en juin 2011 dans le magazine Soleil levant.
Le titre a été ici légèrement modifié et des liens ajoutés.


La médecine chimique, technologique, exerce sur nos sociétés une dictature féroce, aveugle, et mortifère. Elle est le premier prédateur de l’espèce humaine. Elle règne en maître sur nos esprits, conditionnés à attendre toujours des solutions toutes faites à tous nos maux et problèmes. Des solutions que l’on nous vend chèrement…

Mais que ce soit la sécu qui paye, ou le citoyen, le profit revient toujours aux labos.

La plupart des lecteurs de ce blog ont certainement intégré l’idée que la médecine allopathique moderne ne peut offrir de réponse à la souffrance et à la maladie. Elle donne l’illusion de guérir alors qu’elle se contente de faire disparaître des symptômes aigus sans s’attaquer à la racine du mal.

Et tôt ou tard, la répétition de cette violation des lois de la santé transforme les « petites » maladies aigües en maladies chroniques, beaucoup plus handicapantes et souvent terminales.

Mais ce dont tous nos lecteurs ne se rendent pas compte, c’est que beaucoup ont avec les naturopathes et autres thérapeutes alternatifs la même attitude qu’avec la médecine officielle ! Toujours ce conditionnement qui nous maintient dans la dépendance à celui qui est censé posséder le savoir libérateur, les clefs de la guérison.
On ne va plus voir le vilain médecin mais on attend la même solution miracle du gentil thérapeute. Et on paye beaucoup plus cher car ce n’est pas remboursé par la sécu ! 

Qu’il est difficile de prendre sa vie en mains, n’est-ce pas ?
Qu’il est difficile d’apprendre à penser par soi-même, pour devenir responsable de sa vie et gérer son capital santé de façon autonome !
On préfère aller consulter ; c’est bien pratique, ça évite de réfléchir par soi-même…

Bien sûr, les bonnes écoles de naturopathie enseignent d’abord l’art d’accompagner le malade dans son propre processus de guérison.
Le bon naturopathe sait que c’est d’abord la nature qui guérit, pas lui.
Mais cette compréhension n’est pas souvent celle du client.
Il faut alors faire un travail d’éducation long et ingrat. 

Mais comment faire cette éducation alors que de nombreux naturopathes ne se sont pas encore eux-mêmes libérés du credo pasteurien ? Voilà la prochaine grande étape incontournable : la libération de l’illusion de la pathogénicité des virus, bacilles, microbes et autres germes, contre lesquels il faut se battre… Toujours la même logique d’opposition, de lutte contre un agresseur…

Grâce aux magnifiques travaux de Béchamp, on sait que tous ces microorganismes sont nos amis et ont tout autant le droit de vivre que nos chats ou nos chiens. Soit dit en passant, que l’on ait besoin de Béchamp pour le comprendre montre à quel point nous sommes déconnectés des lois de la vie… !

Peu de gens comprennent la portée considérable de la phrase de Claude Bernard, pourtant maintenant bien connue : « Le microbe n’est rien, le terrain est tout. »

La culture du terrain requiert bien davantage que la consommation de certains produits ou aliments, ou la consultation de thérapeutes, à moins que ceux-ci ne soient d’abord des éducateurs et des guides spirituels.
Mais là, c’est beaucoup demander…

Il ne peut y avoir de guérison durable, véritable, sans travail sur la conscience. Sans mise à plat générale de nos blessures émotionnelles, de nos dépendances affectives, physiques, intellectuelles, de nos ressentiments, de nos haines, de nos aversions…

Tant que l’amour n’aura pas pénétré et purifié toutes les couches de notre être, la maladie reviendra pour nous aiguillonner et nous pousser vers la transformation personnelle. Tant que ce travail intérieur n’est pas fait, il ne sert à rien de chercher des produits, des thérapeutes, des solutions extérieures.  

La seule voie est l’apprentissage des lois de la vie, l’expression de l’Amour par le service désintéressé, la pratique de l’innocuité, et des 3 règles de la réalisation du Soi que sont la sincérité du cœur, l’honnêteté du mental et le détachement. Seul cet effort, que l’on peut qualifier de spirituel – mais tout est spirituel, l’esprit est en tout ! –, peut conduire l’être humain vers les hautes sphères de l’évolution et la libération de la souffrance.


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