Bernard Clavière

A propos de l’auteurBernard Clavière

La carte de mon ciel de naissance, pour ceux que ça pourrait intéresser 

 

Les origines

Je suis né le 15 juin 1954 à La Réole, petite ville du Sud-Gironde où mon père a été photographe toute sa vie. A une époque où le photographe était le témoin incontournable des grands événements familiaux, au fil des générations. Lui seul pouvait figer dans le temps le souvenir des étapes marquantes de la vie, naissance, première communion, mariage, anniversaires de mariage,…

Un métier qui a aujourd’hui disparu.

Ma mère, fille de brocanteur espagnol émigré en France depuis son jeune âge, a longtemps aidé mon père au magasin photo. Elle a ensuite monté son propre commerce d’antiquités lorsque mon grand-père a pris sa retraite.

Elle a beaucoup travaillé, chiné, décapé, nettoyé et ciré de vieux meubles. Son magasin était réputé et recevait beaucoup de visiteurs, particuliers et marchands, surtout les étrangers, américains, hollandais. J’aimais ces contacts, ces gens qui venaient d’ailleurs pour acheter à ma mère ce qu’elle avait pu chiner à droite et à gauche, le plus souvent à des gitans qui battaient alors la campagne à la recherche de vieilleries.

J’aimais bien être là, observant les échanges, les négociations, et les rapports amicaux. Les marchands étaient d’ailleurs souvent conviés à manger à la maison.

Et j’adorais retrouver ma mère sur son stand à la grande foire des antiquaires, place des Quinconces à Bordeaux au printemps.


Les voyages

Mes parents m’ont transmis le goût des voyages. L’Espagne, pays de mon grand-père, était la destination privilégiée. Mon père y pêchait la truite, y chassait la bécasse, et bien sûr, on s’arrêtait toujours chez les brocanteurs. Que de souvenirs…

J’ai eu une enfance merveilleuse, dans une famille unie et aimante.

J’ai été choyé. On m’a toujours fait confiance, encouragé à poursuivre mes rêves.

J’ai très vite profité des vacances scolaires et universitaires pour passer les frontières, à Mobylette, puis en 2 CV, et en stop (en Espagne, Italie, jusqu’en Grèce, Yougoslavie…).

Je me souviens tout particulièrement d’un grand tour d’Afrique du Nord en R5, Bordeaux-Marseille-Tunisie-Algérie-Maroc-Espagne et retour en Gironde. L’avion me permit plus tard d’aller beaucoup plus loin. Les USA, Hawaii, la Chine, l’Inde, le Venezuela.

Par la suite, j’ai vécu 20 ans sur la magnifique petite île d’Ibiza. Je l’ai quittée à temps, face à l’avancée du béton, de l’asphalte et de la folie humaine, pour revenir en mes terres aquitaines, beaucoup plus paisibles.

J’ai vécu à Ibiza des expériences extraordinaires, incroyables. Je les raconterai peut-être un jour.


Activiste passionné

Très jeune, je m’intéresse aux idées alternatives : je lis Actuel, le magazine de la contre-culture, un monument inégalé me semble-t-il.

Après mes études de commerce à Bordeaux, je suis donc tombé tout naturellement dans l’activisme dans les domaines de l’écologie, la santé, la justice sociale, les libertés, la condition animale, la paix.

Je suis passionné par tout ce qui peut favoriser l’évolution de la conscience et aider le progrès global de l’humanité.

C’est justement pendant ces études que je suis initié à la Méditation Transcendantale, du Maharishi Mahesh Yogi. Les plus âgés se souviendront qu’il a été le guru des Beatles, de Clint Eastwood, Mia Farrow, David Lynch, pour ne citer qu’eux (je découvre à l’instant où j’écris ces livres que Wikipedia a compilé une liste des célébrités qui ont appris la MT – impressionnant)

Je deviendrai moi-même instructeur de MT en 1977, après un cours de 6 mois en réclusion totale à 1800 m d’altitude, sans radio, sans TV, sans journaux, sans visites.

J’irai ensuite enseigner quelques mois à Marseille, puis en Tunisie et au Maroc. Toujours mon penchant pour les voyages…

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Célibataire endurci

Je suis célibataire, sans enfants (je crois…).
Certains me considèrent comme un « célibataire endurci ».
Je ne sais pas ce que ça veut dire. Je crois simplement que je n’ai jamais rencontré de femme avec laquelle je sois mieux que quand je suis seul…

Ma solitude (ah… écoutez la chanson de Moustaki… surtout reprise par Reggiani…) est mon alliée, ma complice. Elle me procure de grandes joies.

En fait, je suis mon meilleur ami, je ne m’ennuie jamais avec moi-même et ne me lasse jamais de ma compagnie !

J’adore le silence et j’aurais du mal à imaginer devoir parler à quelqu’un en permanence quand je suis à la maison.


Le touche-à-tout

Aujourd’hui, on me connaît plus particulièrement comme défenseur des moyens naturels de santé, sujet qui me tient à cœur depuis que je me suis guéri de tous mes problèmes de santé en dehors de la médecine officielle.

Après avoir été un enfant malade (« un enfant à problèmes », comme on dit), je n’ai plus consulté de médecin ni pris un médicament depuis l’âge de 18 ans. Et je fais toujours le même poids.

En 1980, j’étudie au Hippocrates Health Center de Boston avec Ann Wigmore, pionnière mondiale de la thérapie par les aliments vivants et les jus d’herbes et de jeunes pousses germées. Une révélation !

J’ai longtemps siégé au sein du bureau directeur d’Els Verds (le parti écologiste des Îles Baléares) et milité activement aux Amics de la Terra.

J’ai fondé en 1994 le premier SEL espagnol (Système d’Echange Local, avec monnaie alternative).


Le travail ? Désolé, pas le temps…

Je n’ai jamais eu de « profession », seulement des professions de foi !

J’ai toujours créé mes propres activités indépendantes : divers commerces et activités de service, guide touristique, photographe, pilote d’avions (excursions touristiques), professeur de yoga, pianiste, cours de langues, traducteur…

En fait, le concept de travail n’existe pas pour moi. Ni donc celui de vacances.  Mes voyages ne sont pas des « vacances », mes activités ne sont pas du « travail ».

Je dis souvent en plaisantant que je suis trop occupé pour travailler…

Simplement, je fais ce que j’ai à faire, ce que j’aime, et ça me comble.

En d’autres termes, je vis mes rêves, et mes rêves me font vivre…

Justement, je crois profondément qu’à l’avenir, il faudra que nos enfants apprennent à vivre, et non à « gagner leur vie »… pour que le concept de travail (du latin tripalium, instrument de torture) disparaisse à jamais.

L’explosion du chômage, la montée des inégalités, l’insatisfaction existentielle croissante montrent bien que le cadre étriqué des structures pernicieuses que nous avons élaborées ne permet plus à l’être humain de vivre heureux, dans la sécurité et la confiance.

Alors qu’il y a tant de choses à faire sur cette Terre en souffrance, n’est-il pas choquant que tant de gens soient au « chômage », simplement parce qu’ils ne rentrent plus dans les boîtes où on veut les mettre ?


L’iconoclaste

Ce qui manque aujourd’hui, ce n’est pas le travail, c’est le travail salarié !

La belle affaire !

Faisons disparaître le travail salarié ! Inventons d’autres rapports sociaux, basés sur le respect de l’être humain, de ses goûts, de ses capacités, de ses rêves…

Tout le monde a envie d’avoir une vie digne. Mais un jour, on a réussi à nous convaincre que ça passait par un travail salarié. Et beaucoup continuent de le croire. Mais ça change, très vite…  Nous ne tarderons plus longtemps à sortir de la grande illusion…

Libérons la créativité, laissons libre court  à nos passions, et chacun retrouvera la dignité essentielle, inhérente à notre qualité d’êtres humains, et ce, que l’on ait ou non un « travail » !

Chacun doit redevenir le créateur de sa vie. N’attendons plus que des patrons, par ailleurs tant critiqués, viennent nous servir sur un plateau la solution à tous nos maux – un emploi !

Tout cela est ridicule.


Humanisme

Dans ce cadre d’idées, il est évident qu’un revenu universel minimum s’impose comme une solution d’avenir. D’ailleurs, on voit bien qu’elle progresse et que nous y viendrons forcément…

Il faudra aussi, comme l’a fait avec bonheur le Bhoutan, substituer le BNP (Bonheur national brut) au PNB (Produit national brut), ce dernier indicateur macro-économique n’ayant strictement aucun lien avec la qualité de vie des habitants d’un pays.

La qualité de vie n’a rien à voir avec l’accumulation irraisonnée de biens matériels ou la consommation pathologique de produits le plus souvent inutiles et dont l’empreinte écologique compromet chaque jour un peu plus la survie de l’humanité et des règnes animal et végétal.

C’est seulement dans le partage, l’entraide, l’échange, le lien social, que nos sociétés s’apaiseront, et trouveront la voie d’un nouvel âge d’or où nous saurons trouver les solutions à nos problèmes et accéder à un nouvel âge d’or où l’humanité connaîtra des accomplissements sans précédent.

Un homme dont les enfants vont à l’école, sont nourris et habillés correctement, sont en bonne santé et épanouis, ne devient pas terroriste…

Oui, je suis un optimiste !

Bernard-Claviere-Abel-Matutes

Abel Matutes et Bernard Clavière


Retour en France et début de l’aventure Nature & Partage

Depuis mon retour en France, après 20 années en Espagne où je jouissais d’une certaine notoriété comme activiste tous azimuts, j’ai souhaité poursuivre mon engagement en faveur de la création d’un monde meilleur pour tous.

Je suis revenu dans le village et la maison où j’ai grandi.

J’y fonde en 2007 l’association Nature & Partage, pour donner un cadre juridique à mes activités militantes.

Dès 2008, je crée et organise la Croisade pour la santé, afin de rappeler que le jeûne est le premier moyen de santé, le plus ancien (tous les mammifères cessent spontanément de se nourrir lorsqu’ils sont malades), le plus simple, le plus efficace, et le moins cher !

Dans mon livre Et si on s’arrêtait un peu de manger… de temps en temps je bouscule avec jubilation nos certitudes et nos préjugés, pour que nous sortions de cette hypnose collective qui nous fait manger trop, trop souvent et trop mal. Et souffrir beaucoup. Et malheureusement mourir trop tôt…


Conclusion

La santé, le bonheur et l’épanouissement, c’est comme le piano, l’informatique ou les langues étrangères : ça s’apprend !

Voilà mon credo. Je m’emploie ainsi à travers mes activités, et donc ce blog, à transmettre toutes les idées qui me paressent susceptibles d’améliorer la vie, sur les plans personnel, collectif et global.

Nous vivons les derniers moments d’une civilisation, d’un système qui est arrivé au bout de sa funeste logique. Ce système a amplement démontré son incapacité à résoudre les graves problèmes du monde. Il nous reste à comprendre que nous ne pourrons sortir de notre pétrin que le jour où nous cesserons d’essayer de résoudre nos problèmes avec les méthodes du passé ; celles qui ont justement créé ces problèmes…

Un défi majeur se présente aujourd’hui à l’humanité : retrouver sa divinité et la mettre en pratique. La plupart des gens n’ont aucune idée de ce qu’est la Vie. Qui sommes-nous ? D’où venons-nous, où allons-nous, pourquoi, comment ? Qu’est-ce que la vie, qu’est-ce que la mort ?…

Ces questions sont fondamentales. Elles priment sur toutes les autres. On ne peut prétendre à une vie épanouie qu’après y avoir répondu. Heureusement, les réponses existent.

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Quelques citations qui m’accompagnent depuis longtemps :

  • Le bruit ne fait pas de bien ; le bien ne fait pas de bruit.
  • La meilleure façon de parler de Dieu, c’est le silence.
  • « Dieu est simple ; tout le reste est complexe ». Sathya Sai Baba
  • « Je veux bien être rémunéré pour ce que je fais, mais je ne travaillerais jamais pour de l’argent ». Leonard Cohen
  • Know yoga, know peace; no yoga, no peace.
  • « My beloved is the mountains, the solitary wooded valleys, strange islands, – silent music… » St John of the Cross
  • « Don’t say ‘let’s have a revolution’; BE the revolution. » Jerry Garcia – Grateful Dead
  • Ils se croyaient heureux, alors qu’ils n’étaient qu’immobiles…

Et dans cette interview où la journaliste posait de bonnes questions (ça arrive…), j’ai pu développer ma vision de l’entreprenariat et ma philosophie de vie…